Le Ministre Fédéral des Finances Didier Reynders en visite à l’Ecole des Etoiles, à UNITEE et à Betiad


Le Ministre Fédéral des Finances, M. Didier Reynders, a rendu une visite de courtoisie à l’Ecole des Etoiles, à UNITEE et à Betiad. Il a d’abord été accueilli par M. Adem Kumcu, Président de la Confédération d’Affaires Européano-Turque, par M. Savas Metin, notre Secrétaire Général de Betiad, et par M. Eyup Mola, notre Coordinateur francophone du groupement d’entrepreneurs. Monsieur Kumcu a tout d’abord présenté les activités et les projets de la confédération qui regroupe plus de 10.000 entrepreneurs d’origine turque actifs dans six pays d’Europe. Il a notamment évoqué la conférence sur l’entrepreneuriat ethnique que l’on a notamment organisé au Parlement Européen en partenariat avec celui-ci, et a invité le ministre au programme de gala qui sera organisé le 7 décembre 2011 pour récompenser les meilleurs entrepreneurs d’origine turque.

Soulignant que l’ancien Premier Ministre Fédéral et Président du groupe libéral au Parlement Européen Guy Verhofstadt, le Président de la Commission Européenne José Manuel Barroso et le Président du Conseil de l’UE Herman Van Rompuy participeront à ce gala, M. Kumcu a dit qu’ils seraient très heureux que M. Reynders remette un prix ce soir-là. Adem Kumcu a également souligné l’importance de l’Europe à leurs yeux: « Nous et nos prochaines générations sommes européens. Par conséquent, il est très important pour nous de pouvoir contribuer à l’Europe. Plus l’Europe se renforce, plus la Turquie se renforcera ». M. Eyup Mola, notre responsable francophone, a ensuite pris la parole au nom de notre Fédération pour présenter nos activités et annoncer au ministre que Betiad va participer, avec les agences régionales à l’exportation, à l’organisation de la mission princière prévue en Turquie en 2012. Monsieur Reynders a réagi très positivement et a souligné être disposé à entreprendre des projets communs avec UNITEE et notre Fédération.

Il s’est ensuite rendu à l’Ecole des Etoiles, école fondamentale qui a été fondée à l’initiative d’entrepreneurs turcs et qui a été entièrement rénovée cet été, notamment grâce au soutien financier des membres de Betiad. Interrogé par la presse après sa visite, Monsieur Reynders a confié que l’école est un très beau projet, aussi bien pour les Bruxellois et les Carolos qui accueillent les deux antennes, que pour les Flamands de la périphérie qui viennent confier leurs enfants à l’établissement de Haren. Il a précisé qu’il a visité beaucoup d’établissements scolaires et que c’est un des projets les plus modernes et agréables qu’il a rencontrés et qu’il souhaite de tout coeur que l’Ecole puisse étendre ses activités à l’enseignement secondaire. Raison pour laquelle il a annoncé vouloir revenir examiner le projet de près. Monsieur Reynders a félicité le cadre qui mène le projet de l’école, notant que ces personnes apportent une plus-value très importante et que c’est un grand pas pour l’intégration: « Ce projet est comme un cadeau de la communauté turque à toutes les autres. C’est pourquoi il a une grande importance pour la cohésion ».

Monsieur Reynders a également passé le message suivant aux élèves l’école: « Je voudrais d’abord leur dire qu’ils ont beaucoup de chance d’être dans un établissement aussi moderne et avec de tels aménagements qui sont en train de prendre forme : je vois les travaux qui se font dans le parc et qui vont se faire dans le terrain multisports. Mais c’est surtout leur dire que c’est une très grande chance aussi d’être dans un projet dynamique. On voit du matériel très moderne avec des tableaux interactifs. On voit aussi des jeunes qui viennent d’origines très différentes, donc qui permet vraiment une intégration. Je crois que c’est une grande chance s’ils ont l’occasion de poursuivre en plus leurs études bientôt dans un établissement secondaire qui va être attenant au projet ici. C’est vraiment un parcours scolaire qui peut les amener à la meilleure formation possible. C’est finalement ça l’objectif, c’est d’avoir le bagage le plus fort pour ensuite aller vers l’enseignement supérieur, pour aller vers une activité professionnelle ».

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